Afrique : Quand le climat joue les trouble-fêtes dans le sport ? Imaginez un footballeur, la sueur perlant sur son front. Il tente de dribbler sous une chaleur accablante. Son souffle court, ses jambes sont lourdes. Il sent alors ses forces l’abandonner. Ce n’est plus un match, c’est une lutte contre la nature ! La chaleur extrême, conséquence directe du changement climatique, affecte sérieusement les performances sportives. Les joueurs africains, malgré leur talent, doivent faire face à ses conséquences. Leur endurance est réduite. Les risques de blessures augmentent. Le paysage sportif africain est en grand danger !
Climat, Sport en Afrique : Comment affecte le monde sportif ?
Cependant, le football africain gagne en empreinte chaque année. De plus en plus d’adolescents débarquent sur la scène et volent les cœurs des fans et les parieurs. Ainsi selon Melbet CI le nombre de paris sur ces joueurs de football africains augmente chaque année. C’est généralement là des chiffres qui montrent bien que le sport est très populaire dans l’État du pays.
La chaleur, un adversaire redoutable pour les sportifs africains
Dans le continent, les températures élevées sont une réalité du quotidien. Pendant l’effort physique, elles exercent une pression considérable sur le corps humain. La déshydratation est l’un des premiers effets. La sueur est un mécanisme naturel de régulation thermique.
Elle entraîne une perte importante d’eau et de sels minéraux. Sans une hydratation, le sportif voit ses performances diminuer drastiquement. L’hyperthermie, quant à elle, est une élévation excessive de la température corporelle. Qui, bien sûr, constitue un autre danger ! Elle peut entraîner des crampes musculaires, étourdissements, voire un coup de chaleur.
Au Kenya, par exemple, les athlètes sont réputés pour leur endurance. Malheureusement, ces dernières années, ils ont vu leurs performances compromises. Par la faute des conditions climatiques changeantes ! Chaleur extrême, nuits tropicales, dégradation des infrastructures sportives… altèrent leur sommeil. Cela a réduit leur motivation. Et cerise sur le gâteau…
Augmenter le risque de blessures de ses sportifs ! C’est un petit exemple parmi d’autres, car de nombreux sportifs africains ont été confrontés à ces défis ! Les footballeurs évoluant dans les championnats africains sont aussi touchés. Sans parler des marathoniens participant aux courses organisées. Les cyclistes n’en sont pas moins épargnés. Ces illustrations montrent clairement l’impact de la chaleur sur la performance sportive en Afrique.
La sécheresse, un frein au développement du sport
C’est un fléau qui touche de nombreuses régions du monde. En Afrique, il a des conséquences directes et néfastes sur la pratique des activités physiques. Les terrains sont notamment utilisés pour le football. Ils se transforment en étendues de terre craquelée. Les joueurs glissent, se blessent et ne peuvent pas développer leur jeu. Les terrains secs rendent les matchs difficiles et dangereux.
De plus, l’aridité entraîne une diminution des ressources en eau. Ce qui complique l’entretien des installations sportives. Les piscines municipales ferment. Les pelouses ne peuvent être arrosées. Les salles de sport manquent d’eau pour les douches.
Elle a aussi un impact significatif sur la nutrition des sportifs. Les récoltes diminuent. Les prix des aliments augmentent. Conséquence : les populations souffrent de malnutrition. Or, une alimentation équilibrée est importante pour fournir aux sportifs de l’énergie. Mais également les nutriments nécessaires à leurs performances. Les carences en vitamines et minéraux affaiblissent les organismes.
Elles augmentent le risque de blessures et réduisent les capacités physiques. « On ne peut pas jouer au football sur un terrain aussi sec. C’est comme essayer de courir sur du sable », déplore un entraîneur local. « Mes joueurs sont fatigués. Ils n’ont pas assez d’énergie. Sans une alimentation correcte, comment peut-on s’entraîner intensément ! », appuie un autre.
Les pluies, un aléa supplémentaire en Afrique
On a au moins une fois entendu parler d’un entraînement de rugby où un joueur africain a glissé sur la pelouse détrempée. Et ensuite, il s’est gravement blessé à la cheville. Le pauvre a dû être évacué sur une civière et remplacé par un coéquipier ! Les pluies causent souvent des inondations. Les terrains de sport se transforment en de vastes étendues d’eau. Les compétitions doivent alors s’arrêter. C’est un grand désastre pour les joueurs… les entraîneurs et supporters.
Elles endommagent aussi les équipements sportifs. Les buts se renversent, les filets se déchirent. Les clubs perdent beaucoup d’argent pour réparer ces dégâts. Les chevilles se tordent, les genoux se fouillent. La saison sportive est alors compromise ! Dans le magazine RFI, Arona Diedhiou declare la pluie comme : « Un dilemme pour l’organisation des compétitions en Afrique du fait du changement climatique »
Autres facteurs climatiques du sport en Afrique
Le vent et l’altitude sont aussi des défis pour le sport en Afrique. Un souffle fort rend les sports aériens et nautiques très dangereux. Les parapentistes doivent constamment ajuster leur équipement pour ne pas être emportés. D’ailleurs, le surf n’est pas très développé en Afrique.
Pour cause : les risques de noyade. L’altitude, quant à elle, pose des problèmes d’acclimatation. En Éthiopie, les sportifs doivent s’adapter à la raréfaction de l’oxygène. Ce qui entraîne fatigue et difficultés respiratoires.
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Facteur climatique |
Intensité |
Impact physiologique |
Performance |
Sports concernés |
Régions africaines |
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Température |
Faible |
Augmentation légère de la fréquence cardiaque. Légère déshydratation. |
Légère diminution de la vitesse sur de longues distances. |
Football, athlétisme de fond |
Ouest |
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Moyenne |
Fatigue musculaire précoce |
Augmentation du risque de blessures |
Foot, cyclisme, basket, etc. |
Est |
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Élevée |
Hyperthermie. Risque de coup de chaleur. Défaillance organique |
Impossible de pratiquer certains sports. Baisse drastique des performances |
Tous les sports |
Australe |
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Humidité |
Élevée |
Température corporelle haute. Difficulté à évacuer la chaleur. |
Élévation de la perception de l’effort |
Basket, foot, athlétisme |
Centrale |
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Indice de chaleur |
Élevé |
Tous les impacts physiologiques exacerbés |
Risque accru pour la santé |
Tous les sports |
Toutes les régions |
Le sport africain, un levier pour la lutte contre le changement climatique en Afrique !
Les horaires doivent être ajustés dans les plus brefs délais, car le continent a besoin de changements dans ce secteur. Les infrastructures doivent être améliorées. Construction de stades couverts déforestation et installation de terrains synthétiques. Pour offrir des solutions durables.
La sensibilisation et l’éducation des sportifs et des populations sur le changement climatique ne sont pas à négliger. Enfin, la collaboration internationale, à travers le soutien financier, va aider les pays africains à faire face à ces défis. Le sport, c’est la vie. Pour préserver cette vie, nous devons protéger notre planète !
